Et le public acclama Slumdog Millionaire. by Gwen

Posted by on mar 6, 2009 in blog | 2 Comments
Et le public acclama Slumdog Millionaire. Ce doit être le même public que pour Bienvenue chez les Ch’tis, celui fainéant, content qu’on lui serve sa soupe cinématographique hebdomadaire. Tout comme dans le navet de Danny Boon, la mise en scène est inexistante. Ce n’est pas parce que la caméra bouge dans tout les sens et que le montage est rapide que c’est de la mise en scène. On appelle ça plutôt le bordel. De plus, le film aurait pu se passer, au hasard, au Brésil qu’on en aurait pas vu la différence tellement l’Inde est platement filmée.
Ca fait du mal de voire le réalisateur de 28 Jours Plus Tard tomber dans la facilité avec ses personnages unidimensionnels qui ne réagissent qu’en terme de bien ou de mal. En atteste le frère du héros qui personnalise le proverbe « qui vole un oeuf, vole un boeuf » puisque celui-ci après avoir volé et échangé contre de l’argent la photo d’une star de cinéma que chéri son frère, deviendra plus tard le bras droit du mafieux local.
Et on continu dans le politiquement puisque forcément l’argent corrompt tout (l’amour, la fraternité) et rend les gens méchant; que de la pauvreté naîtront les sentiments les plus purs. C’est beau comme du Marc Lévy ou du Alexandre Jardin.
En somme le film, par sa manière de surligner chaque action ou chaque moment important, rend le spectateur comme son unique personnage féminin: totalement passif.

Kévin Zemmour.

#3739
tyler-durden: je suis rentré dans un club
tyler-durden: on boit de l’eau
tyler-durden: et après on rote
tyler-durden: ça s’apelle le club d’eau rotée

2 Comments

  1. bunker
    7 mars 2009

    Il n’empêche que la meuf est grave bonne !

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  2. monsieursauvage
    8 mars 2009

    graveeeee, d’ailleurs j’ai choppé une petite sélection de la miss freida pinto, je vais mettre ça en page bientôt !

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